Manifestation du 1er-Mai : 109 personnes en garde à vue après les violences à Paris
Plusieurs centaines d'individus encagoulés ont affronté les forces de l'ordre en tête du cortège. Selon la préfecture de police de Paris, une trentaine de commerces ont été dégradés et quatre personnes légèrement blessées.
Cent neuf personnes ont été placées en garde à vue dans la foulée de la manifestation du 1er-Mai dans la capitale, a annoncé le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, mercredi 2 mai. De violents affrontements ont éclaté entre des militants d'extrême gauche et la police, en marge du traditionnel défilé syndical de la fête du Travail. Au total, 283 personnes ont été interpellées.
Quatre personnes ont été légèrement blessées. Parmi elles, un CRS, qui a reçu un pavé dans le dos, explique la préfecture. Celle-ci a également dressé un bilan matériel de ces incidents. Selon un décompte provisoire à 23h30, "31 commerces ont été dégradés dont deux incendiés, six véhicules ont été incendiés et 10 autres ont été dégradés", et du mobilier urbain a également été vandalisé.
Environ 1 200 blacks blocs en marge du cortège
La police a recensé 20 000 participants au cortège syndical parisien – contre 55 000 selon la CGT – mais également 14 500 venus hors du cortège. Et parmi eux, environ 1 200 black blocs, des militants d'extrême gauche souvent adeptes "des dégradations de biens qu’ils considèrent comme symboliques", comme l'explique le politologue Eddy Fougier à franceinfo.
Après la fin de la manifestation syndicale, une centaine de personnes, dont certaines encagoulées, ont continué à jouer au chat et à la souris avec les forces de l'ordre dans les rues touristiques du Quartier latin à Paris.
Sur Twitter, Emmanuel Macron, en déplacement en Australie, a condamné "avec une absolue fermeté les violences" qui ont "dévoyé les cortèges du 1er mai". "Tout sera fait pour que leurs auteurs soient identifiés et tenus responsables de leurs actes", a-t-il ajouté.
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