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Manifestations du 1er-Mai à Paris : la CPME demande un "fonds d'indemnisation" pour les commerces vandalisés

Face à la multiplication des dégradations de commerces observées dans les dernières manifestations, la CPME souhaite "des états généraux de la sécurité économique".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Un magasin boulevard Voltaire sur le parcours de la manifestation du 1er-Mai, à Paris, le 1 er mai 2023. (FRED DUGIT / MAXPPP)

Le patron de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) Paris-Île-de-France demande, mardi 2 mai sur franceinfo, un "fonds d'indemnisation" pour les commerces vandalisés pendant les manifestations du 1er-Mai, comme l'a fait le maire de Lyon Grégory Doucet lundi. Bernard Cohen-Hadad n'a pas encore de bilan pour les commerces touchés pendant le défilé du 1er-Mai à Paris, mais il affirme qu'il y a "beaucoup de dégâts". "On ne rouvre pas un commerce qui a été incendié, dont les vitres ont été vandalisées, ou dont les produits ont été dérobés, en claquant des doigts", explique-t-il.

Face à la multiplication des dégradations de commerces observées dans les dernières manifestations, la CPME souhaite "des états généraux de la sécurité économique". Ils réuniraient les acteurs économiques et les syndicats pour un meilleur déroulement des défilés. En plus du "fonds d'indemnisation", la CPME veut aussi proposer des "trajets alternatifs" pour les manifestations.

Bernard Cohen-Hadad rappelle qu'il n'existe pas d'indemnisation publique pour les dégradations en marge des cortèges. "L'ensemble des protections sont à la charge des commerces ou des établissements professionnels et un certain nombre de contrats ne prennent pas en compte le risque émeute ou le risque manifestation", souligne-t-il.

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