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Violences d'un collaborateur de l'Élysée: "Cela montre bien qu'on ne peut pas réformer la France par brutalité" estime le député LR Damien Abad

Le député LR de l'Ain juge qu'il faut "laisser aux forces de l'ordre la mission qui est la leur".

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le député de l'Ain, Damien Abad, à l'Assemblée nationale le 5 juin 2018.  (CHRISTOPHE MORIN / MAXPPP)

Après la publication d'une vidéo montrant un collaborateur d'Emmanuel Macron se livrer à des violences sur un jeune homme lors des manifestations du 1er mai à Paris, les réactions se multiplient. Damien Abad, député Les Républicains de l'Ain, estime mercredi 18 juillet sur franceinfo que "cela illustre cet excès de confiance, de surpuissance qui montre bien qu'on ne peut pas réformer la France par brutalité". 

Le vice-président du parti LR assure qu'"on n'a pas besoin d'un gouvernement ou d'un président qui gouverne tout seul. On doit faire confiance à la police et à la gendarmerie"

Sur la vidéo publiée sur le site du journal Le Monde, on peut voir ce collaborateur, Alexandre Benalla, portant un casque avec visière, frapper à plusieurs reprises un jeune homme à terre. L'homme a été mis pied pendant 15 jours mi-mai.

Dans un pays de droit, c'est aux forces de l'ordre et à elles seules d'assurer la sécurité et à personne d'intervenir et surtout pas à quelqu'un qui est collaborateur d'Emmanuel Macron

Damien Abad

à franceinfo

"Il faut laisser aux forces de l'ordre la mission qui est la leur, qui est d'assurer la sécurité, l'ordre et la tranquillité publique. Personne d'autre ne doit intervenir à ce moment-là", estime le député de l'Ain, qui s'étonne que l'information ne soit divulguée qu'aujourd'hui. "Ce qui m'interroge, c'est pourquoi ce secret, ce temps long entre le moment de l'interpellation et le moment où nous apprenons la réalité des faits. Il y a eu un manque de transparence, un manque de clarté et un manque de sincérité."

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