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Violences lors du 1er-Mai à Paris : ce que l'on sait des casseurs placés en garde à vue

102 personnes ont été interpellées mardi soir, a appris franceinfo mercredi de source judiciaire.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Des black blocs à Paris pendant la manifestation du 1er mai 2018. (ALAIN JOCARD / AFP)

102 personnes ont été interpellées mardi soir après  les violences en marge de la manifestation du 1er-Mai, a appris franceinfo mercredi 2 mai de source judiciaire. Parmi ces suspects, 43 personnes ont vu leur garde à vue prolongée mercredi dans la soirée. Il s'agit de cinq mineurs et de 38 majeurs.

Dix personnes sur les 102 interpellées  vont faire l'objet de poursuites judiciaires, a appris franceinfo mercredi soir auprès du parquet de Paris. Parmi ces dix casseurs présumés, deux majeurs et un mineur vont être déférés dans la soirée au tribunal en vue de leur présentation au parquet jeudi matin. Les gardes à vue de deux personnes majeures et de cinq mineurs ont été levées dans le cadre d'enquêtes qui vont se poursuivre. 

Quel est leur profil ?

Parmi les 102 personnes interpellées, 15 sont mineures et 87 sont majeures. Sur la totalité, plus de la moitié a moins de 30 ans. Ces suspects sont nés entre 1990 et 2000.

Dans le détail, sur les 102 personnes arrêtées mardi soir, il y avait deux tiers d’hommes et un tiers de femme. Cinq sont étrangers : il s'agit d'un Allemand, d'un Colombien, d'un Suisse, d'un Belge et d'un Syrien.

Qu'est-ce que la justice leur reproche ?

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour association de malfaiteurs formée en vue de la préparation d'un ou plusieurs délits punis d'au moins cinq ans d'emprisonnement, a appris franceinfo mercredi auprès du parquet de Paris. Cette enquête a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire (DRPJ), vise à identifier les instigateurs de faits commis mardi après-midi.

Les principales infractions sont reprochées à ces personnes arrêtées sont la participation à une manifestation en étant porteur d’arme, la participation à un groupement en vue de commettre des violences et dégradations, et des violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique.

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