À la découverte de la Côte d'Émeraude

C'est un paysage dont on ne se lasse pas. Surtout quand le soleil vient taper sur les premières falaises de la Côte d'Émeraude. Le sentier n'est pas toujours très praticable. Quelques fois au bord du précipice, les randonneurs doivent rester les uns derrière les autres. La corniche est escarpée. Pourtant, ils l'assurent, c'est la meilleure façon de marcher.

Côte à l'extraordinaire palette de couleurs

Cinq kilomères/heure, parfois six, le rythme est soutenu, mais dans leur périple, les marcheurs prennent aussi le temps de s'arrêter. Petite pause dans une chapelle. À l'intérieur, accrochés aux murs, des tableaux célèbrent l'histoire des pêcheurs de la région. Au XIXe siècle, ils prenaient la mer pour plusieurs mois, parfois sans retour. Mais pas de temps pour s'attarder. La marche reprend pour quelques kilomètres encore. La Côte d'Émeraude doit son nom à un peintre, Eugène Herpin, qui voyait dans la mer des reflets verts. Chaque année, ils sont des centaines de milliers à venir arpenter cette côte à l'extraordinaire palette de couleurs.