Samedi rouge : un pic de 631 km de bouchons
Il vallait mieux prendre la route après 18 heures.
C'EST L'ETE - Rien à voir avec le week-end du 4 août, classé noir, mais ça a quand même été chargé sur les routes. Avec un pic de 631 km de bouchons cumulés au niveau national à 13h30, la circulation, classée rouge samedi 11 août par Bison Futé dans le sens des départs comme des retours, s'est révélée, comme prévue, difficile mais loin d'atteindre les 765 km de bouchons de samedi dernier classé noir.
Une heure plus tard, la tendance était à la stabilisation puisque le CNIR (Centre national d'information routière) comptabilisait 423 km de bouchons cumulés au niveau national qui concernaient uniquement la province. A la veille de la semaine du 15 août, les premières difficultés ont fait leur apparition en milieu de matinée notamment sur l'A10 à Orléans, Saintes, au nord de Bordeaux, et l'A7 à la hauteur de Chanas. Au tunnel du Mont-Blanc, il fallait patienter 45 minutes en direction de l'Italie.
Dans le sens des retours, le trafic était fluide sauf sur l'A7 à Salon-de-Provence (10 km), l'A9 au nord-est de Montpellier (10 km) et l'A10 au nord d'Artenay (20 km). En début d'après-midi la circulation qui n'avait jamais été très dense en Ile-de-France était redevenue fluide.
Le rouge dans toutes les directions
Pour la journée, attendez-vous à "de très importantes difficultés de circulation sur la plupart des grands axes du pays, quel que soit le sens des déplacements, et le rouge est affiché dans toutes les directions", avait prévenu Bison Futé. Quel que soit le sens du trajet longue distance, "évitez de circuler sur les grands axes du pays principalement entre 10 heures et 18 heures (jusqu'à 20 heures sur l'autoroute A7 en direction de Lyon)".
Dimanche est en revanche classé en vert : la circulation sera dense sur la majorité des grands axes du pays, mais les problèmes de circulation ne devraient pas franchir les seuils de l'orange.
Quelque 2 500 voyageurs retardés
Par ailleurs, environ 2 500 voyageurs de la SNCF ont subi des retards de deux heures entre Lyon-Chambéry-Grenoble. Ils font suite au suicide d'un homme de 37 ans qui s'est jeté sur les voies à hauteur de Saint-Quentin-Fallavier (Isère).
La SNCF attendait près de 804 000 voyageurs à bord de 2 200 trains TGV pour le week-end. Les gares parisiennes de Montparnasse et de Lyon, traditionnellement les plus encombrées à cette époque de l'annnée, devaient accueillir respectivement 260 000 et 245 000 voyageurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.