"Tout chargé, il doit être à 13 kilos", assure Cécile qui prépare son sac à dos avant une longue randonnée dans les Alpes
"Tout chargé, il doit être à 13 kilos", assure Cécile, 57 ans, en parlant de son sac à dos avec lequel elle s'apprête à partir sur la Via Alpina, la traversée de l'arc alpin. "On part de Trieste, puis on monte sur la Slovénie, l'Autriche, l'Allemagne", détaille-t-elle. "En début de journée, tout va bien. Puis à partir du milieu de journée, on commence à se dire qu'on aimerait bien envoyer balader le sac", poursuit-elle.
Pour Cécile, faire son sac à dos pour un tel voyage, "c'est un arbitrage permanent. C'est une école du choix et du renoncement". Dans celui-ci, se trouvent le duvet, les bâtons de marche, la tente, un tout petit réchaud et une micro trousse de toilette avec les produits d'hygiène nécessaires. Côté vêtements, elle se contente du minimum "trois paires de chaussettes, trois sous-vêtements", dit-elle.
"Un petit carnet" pour les souvenirs
Cécile s'est également munie d'un système d'alerte d'urgence. "Comme je randonne seule en montagne, j'ai investi dans un petit tracker, je suis géolocalisée", explique-t-elle. Cette randonneuse emporte également "un petit carnet" dans son sac dans lequel elle consigne "des dessins, des réflexions, des envies, des sensations", "tout ce que je vis en fait et dont je veux garder une trace", résume-t-elle.
Cécile se contente de peu avec son sac à dos, "j'ai juste besoin de racheter un saucisson, un fromage et un bout de pain régulièrement", explique-t-elle. "Et puis c'est fou parce que tous les jours, le corps redémarre. Une nuit, un bon repas et le lendemain, il a envie de marcher", conclut-elle.
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