Vacances : partir en célibataire coûte en moyenne 53% plus cher, selon une étude UFC-Que choisir
L'association de consommateurs estime que le surcoût moyen par semaine est de 400 euros pour les voyageurs solo.
Mieux vaut être seul que mal accompagné dit l'adage. Mais, selon une étude publiée jeudi 11 juillet par l'UFC-Que choisir, partir en vacances en célibataire coûte en moyenne 53% plus cher. "En soit, le fait que ce soit un petit peu plus élevé n’est pas forcément choquant. Ce qui nous a surpris et ce qui nous semble non justifié, c’est que ce soit à ce point plus élevé", explique Mathieu Escot, directeur d’étude à l’UFC-Que Choisir, sur franceinfo.
L'association de consommateurs a analysé les tarifs des 17 plus grands acteurs du tourisme en France en regardant les prix de 86 séjours "tout-compris" proposés pour cet été en club vacances, à l'hôtel ou en croisière, en France ou à l'étranger. Elle a pris en compte le transport, le logement, les repas et boissons ou encore les animations. L'UFC-Que choisir estime que le surcoût moyen par semaine est de 400 euros pour les voyageurs solo.
Pire à l'étranger
Dans le détail, les clubs vacances en France pratiquent un surcoût moyen de 32% (contre 37% à l'étranger). L'écart monte à 52% sur les séjours vols+hôtels à l'étranger. Enfin, "les grands croisiéristes se livrent à un véritable matraquage des célibataires", dénonce l'association de consommateurs. En effet, selon son étude, le surcoût supporté par les célibataires dans ce secteur d'activité est en moyenne de 93%. L'écart est grand entre les différents professionnels : de 34% chez Costa à 149% chez Royal Caribbean.
"Les suppléments appliqués sont hors de proportion avec les coûts réellement supportés par les professionnels", s'insurge l'UFC-Que choisir, évoquant une pratique de "sur-marge au détriment des personnes seules". Ces surfacturations n'ont pas de sens selon l'association de consommateurs : "On peine à y déceler une justification économique." L'UFC-Que choisir "exhorte les voyagistes à adopter une tarification responsable des vacances en solitaire". Pour faire face à cette situation, "il faut vraiment faire jouer la concurrence. Il ne faut surtout pas se contenter d’un seul devis ou de regarder uniquement une destination", conseille Mathieu Escot.
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