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Vidéo Le tourisme de l’extrême, comble du luxe ou fantasme pas très raisonnable ?

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tourisme de l'extreme
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Article rédigé par franceinfo
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Les touristes les plus riches sont prêts à débourser des centaines de milliers d'euros pour des voyages uniques, dans les profondeurs de l'océan, dans l'espace ou aux pôles.  

Lassés des plages bondées, du ski en haute saison ou de la randonnée sac sur le dos ? Les très riches veulent repousser les limites du tourisme. Mardi 14 mars, un voyagiste britannique spécialisé dans le luxe a dévoilé une offre exceptionnelle : une plongée autour de l'épave du Titanic, laquelle gît à près de 4 000 mètres au fond de l'océan, depuis son naufrage dans la nuit du 14 au 15 avril 1912.

La date : mai 2018. Prix du voyage : 97 200 euros. Sa durée : 8 jours, dont plusieurs heures autour de ce vestige historique de plus en plus menacé. Une bactérie pourrait en effet dévorer ce qu'il reste de l'insubmersible, selon des scientifiques cités par la BBC (lien en anglais)

Les fortunés sont prêts à débourser des centaines de milliers d'euros pour ces voyages de l'extrême. 

Déjà deux tickets pour l'espace vendus

Si certains veulent visiter les abysses, d'autres aspirent à jouer les astronautes. Les sociétés SpaceX, Boeing, Blue Origin et Virgin Galactic envisagent toutes d'envoyer des particuliers dans l'espace dans un futur très proche : 2018, espère la firme d'Elon Musk, déjà contactée par deux personnes désireuses d'inaugurer l'aventure. L'astrophysicien britannique Stephen Hawking s'est pour sa part porté volontaire pour effectuer l'un de ces vols affrétés par la compagnie concurrente de son ami Richard Branson. Un voyage évidemment périlleux. 

Parfois, c'est pour la planète que cette nouvelle forme de tourisme présente des risques : en août 2017, une croisière dans l'Arctique avait suscité une vive polémique, les associations écologistes déplorant que des voyagistes surfent sur les désastres écologiques – et notamment la fonte des glaces – pour se faire de l'argent. Et éventuellement, ouvrir la voie à une présence humaine menaçante dans cet écosystème extrêmement fragile. 

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