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Vidéo Référendum contre la privatisation d'ADP : "Je ne suis pas macroniste, mais je ne suis pas non plus pour le n'importe quoi", dit Guillaume Larrivé

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le député Les Républicains Guillaume Larrivé s'est dit "pas du tout favorable" au référendum d'initiative partagée à propos de la privatisation d'Aéroports de Paris, lancé par plusieurs parlementaires, dont des élus de droite.

Des députés Les Républicains demandent un référendum d'initiative partagé (RIP) sur la question de la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP), aux côtés d'autres élus de gauche. "Je ne suis pas du tout favorable à cette initiative qui a été prise avec Jean-Luc Mélenchon et le Parti socialiste et le Parti communiste", a déclaré sur franceinfo mercredi 26 juin Guillaume Larrivé, député Les Républicains. "Je ne suis pas macroniste, mais je ne suis pas non plus pour le n'importe quoi et pour l'alliance avec les communistes et les mélenchonistes sur les questions économiques", a-t-il ajouté.

Je ne suis pas du tout favorable à ce qu'on s'associe à Jean-Luc Mélenchon et au Parti communiste pour demander un référendum.

Guillaume Larrivé

à franceinfo

Le 19 juin, des élus de tous bords ont tenu un meeting commun à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) contre la privatisation d'ADP. Parmi eux, les députés LR Gilles Carrez et François Cornut-Gentille. Initié par des parlementaires PS, le référendum d'initiative partagée (RIP) a été enclenché il y a deux mois avec des députés et sénateurs allant de LFI à LR. 

"Je trouve que c'est une erreur de l'avoir fait et ce n'est pas du tout une position collective, affirme Guillaume Larrivé. Et ça montre d'ailleurs qu'on a besoin de se mettre au clair. Cela prouve bien qu'il y a des problèmes internes de ligne. Et c'est pour ça qu'il faut clarifier la ligne." 

"Je n'étais pas favorable à la privatisation, mais il se trouve qu'il y a eu un vote à l'Assemblée nationale, qu'il y a une majorité et un président de la République, qu'il y a un gouvernement et qu'ils ont décidé de le faire." Faut-il arrêter le combat contre cette privatisation ? "Oui", conclut Guillaume Larrivé.

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