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Hausse du prix du gaz, "droits rechargeables" pour les chômeurs... Ce qui change au 1er octobre

Voici les principales mesures qui entrent en vigueur en ce début de mois.

Article rédigé par franceinfo
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Les tarifs réglementés du gaz naturel grimpent en moyenne de 3,9% hors taxes à partir du 1er octobre 2014. (  MAXPPP)

Des changements dans votre vie quotidienne. Ce mercredi 1er octobre marque le début du dernier trimestre de l'année 2014, et s'accompagne de l'entrée en vigueur de certaines nouveautés. Francetv info les passe en revue.

Le prix du gaz augmente 

C'est une augmentation qui concerne près de 8 millions de foyers français. Les tarifs réglementés du gaz naturel grimpent en moyenne de 3,9% hors taxes à partir de mercredi, selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Pour les foyers chauffés au gaz, la hausse est de 3,8%, précise le gendarme français de l'énergie, dans une délibération publiée sur son site internet.

L'augmentation sera de 1,3% pour ceux qui n'utilisent le gaz que pour la cuisson, et de 2,4% pour ceux qui en font un double usage, cuisson et chauffage. Une telle évolution de ces tarifs de GDF Suez encadrés par l'Etat est assez classique en automne, période où les consommateurs rallument généralement leurs chaudières.

De nouveaux droits pour les chômeurs

Les nouveaux "droits rechargeables" des chômeurs entrent en vigueur mercredi. Jusqu'ici, les demandeurs d'emploi remplissaient leur demande d'allocation 30 jours avant expiration de leurs droits à indemnisation chômage. Avec le nouveau système, un demandeur d'emploi en fin de droits peut, s'il a retravaillé au cours des 28 derniers mois, gagner de nouveaux droits. En théorie, il faut donc attendre la date d'expiration pour vérifier que de nouveaux droits n'ont pas été obtenus, avant de faire la demande d'Allocation de solidarité spécifique (ASS).

Problème, le logiciel qui doit mettre en place les droits rechargeables ne sera pas opérationnel avant le 20 octobre. Faut-il s'attendre à des perturbations ? Selon Le Parisien, des milliers de chômeurs indemnisés risquent de se retrouver sans un centime à la fin du mois d'octobre. Faux, rétorque Pôle emploi, qui assure "s'être organisé en interne pour gérer la période transitoire entre le 1er et le 20 octobre". "Il n'y aura pas de rupture de paiement", estime Bernie Billey, déléguée syndicale centrale CFDT.

La réforme du congé parental entre en vigueur

Pour les enfants nés ou adoptés à partir du 1er octobre 2014, plusieurs nouveautés sont apportées au Congé parental d'éducation (CPE), dans le cadre de la loi sur l'égalité femmes-hommes. Les parents d'un seul enfant, qui ont aujourd'hui droit à six mois de congé, pourront prendre six mois de plus à condition que ce soit le second parent qui en soit bénéficiaire. A partir de deux enfants, la durée du congé restera de trois ans à condition que six mois soient pris par le second parent, sinon elle sera raccourcie à deux ans et demi.

Autre changement : le Complément de libre choix d'activité (CLCA), versé aux personnes interrompant partiellement ou totalement leur activité professionnelle dans le cadre du congé parental, est rebaptisé Prestation partagée d'éducation de l'enfant (PreParE). Enfin, trois jours d'absence rémunérés sont accordés au père pour les échographies obligatoires pendant la grossesse de la mère. 

L'accès au prêt à taux zéro élargi

Pour les primo-accédants à la propriété, les conditions d'attribution du prêt à taux zéro changent. En effet, le Premier ministre, Manuel Valls, a souhaité élargir son accès afin de "rééquilibrer l'aide entre les différentes zones géographiques". Les conditions relatives aux quotités de prêts, aux profils de remboursement, aux plafonds de ressources et plafonds d'opération ont été modifiées.

"Le dispositif devient un peu plus favorable en zone rurale ainsi que dans les petites et moyennes agglomérations. Il perd en revanche de son attrait en Ile-de-France", analyse Capital.fr, qui détaille les nouveaux critères d'éligibilité.

Le minimum vieillesse légèrement revalorisé

Peu de changement pour les retraités. Les pensions de base supérieures à 1 205 euros par mois n'augmentent pas. Seul le montant du minimum vieillesse (Allocation de solidarité aux personnes âgées) est relevé chaque mois de 8 euros (de 792 à 800 euros) à partir de mercredi.

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