"C'est comme si j'étais mort" : Carlos Ghosn justifie sa fuite vers le Liban
Carlos Ghosn a tenu une conférence de presse à Beyrouth (Liban) pour expliquer sa fuite du Japon. L'ancien patron de Renault-Nissan s'est défendu face aux accusations d'abus de confiance.
Les journalistes du monde entier attendaient avec impatience cette prise de parole. Mercredi 8 janvier, Carlos Ghosn a tenu une conférence de presse depuis Beyrouth (Liban) pour expliquer sa fuite. Pendant 2h30, l'ancien patron de Renault-Nissan a tenu des propos accusateurs à l'encontre de la justice japonaise. "Je n'ai pas fui la justice, j'ai fui l'injustice, la persécution", a indiqué l'ex-magnat de l'automobile.
Pas de détails sur sa fuite
S'il refuse de dévoiler les détails de sa fuite, il en explique volontiers les raisons, notamment les conditions de détention inhumaines selon lui : "Je ne savais pas si j'allais revoir les gens que j'aime, j'étais plongé dans un système que je ne connaissais pas, c'est comme si j'étais mort." Documents à l'appui, sûr de lui, Carlos Ghosn conteste les accusations de fraude fiscale et d'abus de confiance. Il martèle sa thèse de défense, celle du complot pour le faire tomber de Renault-Nissan. Après avoir été assigné à résidence à Tokyo, il a désormais retrouvé sa liberté de parole.
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