Carlos Ghosn obtient sa remise en liberté après le rejet de l'appel du procureur
L'ancien PDG de Renault-Nissan sera libéré sous caution quand ses avocats auront réuni l'argent nécessaire, soit environ huit millions d'euros.
Ce qu'il faut savoir
Carlos Ghosn va bientôt sortir de prison. La justice japonaise a rejeté, mardi 5 mars, un appel du procureur de Tokyo s'opposant à la libération sous caution de l'ancien patron de l'alliance Renault-Nissan, mis en examen pour fraude fiscale et abus de confiance. Sa remise en liberté ne devrait toutefois pas intervenir avant mercredi. Suivez la situation en direct avec franceinfo.
Une caution de huit millions d'euros. Un milliard de yens, c'est la somme demandée par la justice japonaise pour que Carlos Ghosn puisse sortir de prison. les avocats n'ont pas pu rassembler l'argent de la caution dès mardi, en raison notamment des horaires des banques, ce qui reporte sa libération à mercredi au plus tôt.
Des conditions strictes. Une fois libéré, Carlos Ghosn sera interdit de quitter le pays, même pour un bref séjour, et des caméras de vidéosurveillance devront être installées à l'entrée de sa résidence. D'autres dispositions viseront notamment à l'empêcher de détruire des preuves.
Carlos Ghosn "reconnaissant". Se disant de nouveau "innocent" et dénonçant des "accusations sans aucun fondement", l'homme d'affaires a réagi aux événements de la journée. "Je suis infiniment reconnaissant envers ma famille et mes amis qui m'ont soutenu tout au long de cette terrible épreuve. Je tiens également à remercier les associations et les militants des droits de l'homme au Japon et dans le monde entier, qui luttent pour le respect de la présomption d'innocence et la garantie d'un procès équitable", a-t-il écrit.