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"Je n'avais rien à perdre", affirme Carlos Ghosn à France Inter, dix jours après sa fuite du Japon

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Article rédigé par franceinfo - avec France Inter
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Réfugié au Liban, Carlos Ghosn est revenu sur France inter sur sa cavale qu'il affirme avoir organisée "tout seul" pour fuir "l'injustice" du système judiciaire japonais. 

Après plusieurs jours de silence, l'ex-patron de Renault-Nissan a entamé sa contre-offensive. Mercredi 8 janvier, Carlos Ghosn a tenu une conférence de presse à Beyrouth avant d'accorder un entretien à France Inter

Carlos Ghosn a organisé "tout seul" sa cavale

Dans cet entretien d'un peu plus de quatre minutes, Carlos Ghosn affirme avoir organisé "tout seul" cette cavale, dont il ne souhaite donner aucun détail. "Je ne vais pas en parler pour une raison très simple, c'est que je ne compte pas exposer des gens qui ont été tout à fait loyaux et qui m'ont aidé", explique-t-il à Léa Salamé. 

L'ancien capitaine d'industrie confirme également qu'aucun des trois pays dont il a la nationalité, le Liban, la France et le Brésil, ne l'a aidé à fuir le Japon.

"Ma réalité était tellement médiocre au Japon que quelque part, je n'avais rien à perdre. Ça ne pouvait pas être pire. Ça pouvait être pire sur le confort personnel, vous êtes en prison et pas chez vous, la nourriture est moins bonne. Mais sur tout le reste, c'est la même chose", témoigne encore Carlos Ghosn. 

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