Fin du diesel : un défi pour les constructeurs
Les ventes de véhicules diesel s'effondrent à une vitesse plus élevée que prévue par les constructeurs.
Scandale des moteurs truqués, pollution aux particules fines... On savait le diesel sous le feu des critiques, mais sa chute pourrait être beaucoup plus vertigineuse que prévu, partout dans le monde. En France, ces voitures, qui représentaient encore 73% des ventes en 2012, n'en représentent plus que 40%. En 2030, des études prédisent une chute jusqu'à 5%. Aucun constructeur français n'avait anticipé cette baisse. Pour eux, l'une des conséquences directe est l'explosion des voitures à essence.
Un frein pour les véhicules propres ?
Mais si ces voitures émettent beaucoup moins de particules fines que le diesel, elles rejettent plus de Co2, principal responsable du réchauffement climatique. En 2020, les constructeurs devront respecter des normes antipollution beaucoup plus strictes. Certains spécialistes craignent des amendes de plusieurs centaines de millions d'euros. Selon les constructeurs, ces amendes ralentiraient le déploiement de véhicules plus propre et pourraient fragiliser toute l'industrie automobile européenne.
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