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Remise sur les carburants : en cas de "nouveau risque sur le prix", les députés LR "remettront le sujet sur la table" pour 2023

Bruno Le Maire se disait favorable la semaine dernière à augmenter la remise sur le litre de carburant de 18 à 30 centimes, puisque les députés LR appelaient à "aller plus loin".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Olivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée nationale, était l'invité de France Inter le 25 juillet 2022. (FRANCEINTER / RADIOFRANCE)

"On va commencer la discussion du budget pour 2023 dès l'automne, donc si de nouveau il y a un risque sur le prix du carburant, un risque que ça augmente, on remettra le sujet sur la table, comptez sur nous", a assuré Olivier Marleix, lundi 25 juillet sur France Inter, à propos de la remise sur le litre des carburants. Si rien n'est prévu, à ce stade, au-delà du mois de décembre, c'est parce qu'"on est sur une loi de finances rectificative pour la fin de l'année 2022, donc les mesures s'inscrivent dans ce budget 2022", a rappelé le président du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée.

Samedi, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, s'est dit favorable à augmenter de 18 à 30 centimes la remise sur le litre des carburants, dans un compromis avec les députés LR qui appelaient à aller "plus loin". "La remise pourrait passer de 18 à 30 centimes d'euros en septembre et en octobre, puis passer à 10 en novembre et 10 en décembre", a-t-il détaillé.

Pour Olivier Marleix, l'État peut tout à fait faire durer la remise sur le litre des carburants. Selon lui, "il ne fait que restituer une partie des recettes qu'il touche". "En ce moment, M. Le Maire parle des 'profiteurs de l'inflation'", or, selon lui, "le premier des profiteurs de l'inflation dans notre pays, c'est l'État, parce que les recettes de TVA qui sont calculées sur le prix, elles augmentent partout".

Pour financer cette ristourne, LR a aussi "indiqué un certain nombre de mesures" au gouvernement, "par exemple, la carte Vitale biométrique, on sait que ça ferait économiser quelques milliards d'euros à la Sécurité sociale". "On a des rapports de la Cour des comptes, des gens plutôt sérieux, pas vraiment des militants des Républicains, qui expliquent que sur la fraude sociale, il y a des dizaines de milliards d'euros de fraudes à aller chercher", a-t-il souligné.

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