Les voitures électriques chinoises importées resteront "moins chères" que les modèles européens malgré la surtaxe, selon la Ffauve

La Fédération française des associations d’utilisateurs de véhicules électriques regrette le manque d'ambition de l'Union européenne alors que certains pays n'hésitent pas taxer à 100%.
Article rédigé par franceinfo
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La BYD Dolphin (photo d'illustration). (BAY ISMOYO / AFP)

Les voitures électriques chinoises importées en Europe resteront "moins chères" que les modèles européens malgré la surtaxe européenne assure Pascal Hureau, président de la Fédération française des associations d’utilisateurs de véhicules électriques (Ffauve), invité de franceinfo samedi 5 octobre. Il met en doute l'efficacité de cette "demi-mesure" de l'Union européenne pas assez "agressive", selon lui, pour défendre l'industrie automobile européenne et ses 14 millions d'emplois, face au concurrent chinois dopé par des subventions publiques massives.

Les modèles chinois sont "actuellement 20 à 40% moins chers que les modèles européens", explique Pascal Hureau, qui souligne que la surtaxe européenne n'atteindra pas 35% pour tous les véhicules chinois. Seulement "7,8% pour Tesla, 17% pour BYD, 18,8% pour Geely", énumère le président de la Ffauve qui regrette le manque d'ambition comparé à la taxe à 100% imposée par des pays comme les États-Unis et l'Inde. 

Travailler à des "modèles plus petits, moins chers"

Cette surtaxe imposée sur les voitures électriques chinoises importées dans l'UE, votée vendredi par l'UE, doit entrer en vigueur fin octobre. Malgré des voitures chinoises plus chères, Pascal Hureau "ne pense pas" que cela freinera la mutation vers l'électrique. L'objectif de vendre 100% de voitures électriques neuves en 2035 est tenable, selon lui, "parce que l'UE tient bon, parce que les constructeurs ont fait tellement d'investissements qu'ils ne reviendront pas en arrière". Mais pour atteindre cet objectif, Pascal Hureau, appelle les constructeurs à travailler sur des "modèles plus petits, moins chers" et faire émerger "le marché de l'occasion". 

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