Budget 2025 : les députés rejettent en commission la partie "dépenses"

Lors des débats en commission, les parlementaires avaient notamment voté pour annuler la suppression des 4 000 postes d'enseignants prévue dans le budget 2025.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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De gauche à droite : Charles de Courson, rapporteur général du budget, Eric Coquerel, président de la commission des finances, et Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, à l'Assemblée nationale, le 7 novembre 2024. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Les députés ont rejeté sans surprise, mardi 12 novembre en commission, la partie "dépenses" du projet de budget 2025, très largement remaniée notamment pas la gauche. Cette dernière a tenté de faire adopter le texte, mais s'est heurtée à la coalition gouvernementale et au RN. Ce vote n'aura que peu de conséquences en cas d'examen du texte dans l'hémicycle, car les députés repartiront de la version initiale du projet de loi.

Toutefois, cette étape dépendra du vote mardi après-midi sur la partie "recettes". En cas de rejet, c'est l'ensemble du projet de loi de finances du gouvernement qui sera considéré comme rejeté en première lecture à l'Assemblée, qui passera alors la main au Sénat dès cette semaine.

"Envoyer un signal clair"

Lors des débats en commission sur les dépenses, les députés ont voté pour annuler la suppression des 4 000 postes d'enseignants prévue dans le budget 2025. Ils ont également choisi d'augmenter l'enveloppe "planification écologique" du budget du ministère de l'Agriculture, de faire grimper le budget de celui de la Justice, ou encore de nationaliser le groupe informatique Atos.

"L'Etat est en capacité aujourd'hui de dépenser plus d'argent, d'augmenter les crédits, de payer mieux ses fonctionnaires, de recruter plus massivement, d'investir là où il y a besoin d'investir", a défendu le député LFI Aurélien Le Coq. "Avec une hausse de dépenses de près de 57 milliards d'euros supplémentaires, ce budget s'éloigne très dangereusement de l'effort de redressement budgétaire qui est pourtant indispensable", a dénoncé au contraire Félicie Gérard (Horizons). 

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