Commerce : les dessous des promotions dans les jardineries
Avec le printemps, les promotions toujours plus alléchantes fleurissent dans les jardineries : un pot de fleurs à 45 centimes, un hortensia à 20 euros. À Lyon, le patron de l’une d’elles avoue que beaucoup de ces opérations sont en fait du déstockage. “On peut avoir des lots de très belle qualité que l’on négocie, car le producteur a besoin de place, a envie de nous faire plaisir et on se retrouve avec des prix attractifs”, explique ce dernier. Autre astuce, vendre des plaintes dont la saison est passée.
Des plantes déjà malades ?
Mais en matière de promos, les pros sont les jardineries belges. Près de la frontière, près de la moitié de leurs clients sont Français. “En France, on multiplie quasiment le prix par deux pour le même type de plantes”, dit un acheteur. Ici, la TVA est inférieure à celle de la France (6 % contre 10 %), mais surtout, les volumes sont tels que les jardineries peuvent se permettre de baisser leurs prix. Mais ces plats à prix cassés ne sont pas toujours en bonne santé. Pour maximiser leurs chances de survie, il faut les rempoter au maximum.
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