Consommation : la clémentine corse, une filière pas comme les autres
Contrairement aux clémentines espagnoles, le fruit reste frais et murit sur l'arbre. Les explications de France 3.
En Haute Corse, la clémentine s'est imposée depuis quelques années. Elle est désormais l'un des emblèmes du territoire. Avec l'obtention du label "indication géographique protégée", en 2007, les arboriculteurs ont sauvé une profession alors en plein déclin. "Ce qu'on essaye d'obtenir, c'est une qualité irréprochable, ce qui n'était pas le cas il y a une vingtaine d'années", explique Jean-Paul Mancel, de l'association pour la promotion et la défense de la clémentine de Corse.
Attirer les jeunes
Aujourd'hui, la "fine de Corse" fait vivre plus de 130 producteurs et une vingtaine de stations de conditionnement. Là, 15% des fruits sont éliminés, mais les feuilles sont conservées. Cela permet d'attester de la fraîcheur du fruit. Car contrairement à la concurrence espagnole, la clémentine corse ne passe pas en chambre de murissement. La qualité permet de mieux négocier les prix. L'objectif est maintenant d'attirer les jeunes vers la production.
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