Consommation : l’association UFC-Que choisir demande un meilleur encadrement des paiements différés
De plus en plus de commerces proposent des paiements fractionnés. L'absence de contrôle systématique de la solvabilité des clients expose toutefois aux risques de surendettement. Une situation qui alerte UFC-Que choisir.
Dans une boutique de vélos, les prix affichés refroidissent parfois les acheteurs. Le paiement fractionné en rassure toutefois certains. "Sur un gros montant, ça peut être intéressant. (...) Ça étale le paiement, comme ça on n'a pas tout à payer en une seule fois", confie une cliente. Dans la boutique, un tiers des vélos sont vendus en paiement fractionné.
Une procédure plus risquée
Une simple carte bancaire et une pièce d’identité suffisent pour avoir recours au paiement en plusieurs fois. Un logiciel se charge seulement de vérifier que le client ne fait l’objet d’aucun signalement. La procédure est rapide, mais moins regardante que pour un crédit classique. Il n’y a, par exemple, pas de suivi du taux d’endettement.
L’association UFC-Que choisir, qui estime que le financement est trop risqué, demande un renforcement des règles. "On peut avoir l’impression que ce sont des montants dérisoires, mais en réalité quand on les accumule, c’est évidemment très problématique", explique Matthieu Robin, de l’UFC-Que choisir.
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