Crédit d’impôt instantané : "C'est une véritable valeur ajoutée de pouvoir d'achat", se réjouit la Fédération des particuliers employeurs de France
Les particuliers qui utilisent un service à domicile bénéficieront désormais d'un système de "tiers payant" pour leur crédit d'impôt.
"C'est une véritable valeur ajoutée de pouvoir d'achat", se réjouit ce vendredi sur franceinfo Marie-Béatrice Levaux, présidente de la Fédération des particuliers employeurs de France (Fepem), en réaction à l'entrée en vigueur du crédit d’impôt instantané. Dès aujourd'hui, les particuliers ayant recours aux services d'une femme de ménage, d'un jardinier ou d'une aide à domicile n'auront plus besoin d'attendre un an pour obtenir en crédit d'impôt le remboursement de la moitié du salaire et des charges versées : il sera immédiat. Attention, pour en bénéficier dès ce mois-ci, il faut activer le service Cesu avant lundi 31 janvier.
Un dispositif "hyper simplifié"
"Si vous êtes autour de 10 heures par mois en moyenne et que vous payez votre salarié environ 10 euros net de l'heure, vous versez à votre salarié, 100 euros", explique Marie-Béatrice Levaux. "Les cotisations qui sont attachées à 100 euros c'est 48 euros. Votre coût total d'emploi et de 148 euros par mois. Or, avec l'avance immédiate de 50% du coût, vous n'aurez plus à payer en reste à charge 74 euros", pour un dispositif "hyper simplifié", ajoute la présidente de la Fepem, à faire en ligne sur votre compte Cesu.
L'objectif du dispositif, testé depuis septembre 2020 par une soixantaine de ménages, puis environ 10 000 foyers dans le Nord et à Paris, est aussi de réduire le travail au noir. "Si vous faites bien vos calculs, ça vous coûte beaucoup plus cher de ne pas déclarer que de déclarer aujourd'hui", insiste Marie-Béatrice Levaux. "Nous espérons vraiment permettre à des ménages plus modestes qui n'allaient pas à l'emploi à domicile pour des raisons d'avances de trésorerie, de pouvoir y aller."
Les assistantes maternelles ou les gardes d'enfants à domicile, eux, ne sont pas encore concernées par cette mesure, mais devraient y entrer vers 2024, estime la présidente de la Fepem, pour des raisons techniques et structurelles internes.
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