Crise du bâtiment : des milliers de chantiers à l’arrêt
Ils devaient avoir une école toute neuve à la rentrée : les 240 élèves de l’école primaire d’Iwuy (Nord) vivent leur première récréation en plein chantier. L’entreprise, initialement en charge du gros œuvre, a fait faillite l'an dernier. Il a fallu en trouver une autre, leur école ne sera livrée qu’en avril au mieux. Cette école fait partie des milliers de chantiers publics touchés par la crise du bâtiment.
8 900 entreprises du secteur fermées depuis janvier
Depuis le début de l’année, 8 900 entreprises du secteur ont mis la clé sous la porte partout en France, un record depuis 2015. Sur un autre projet, l’architecte a dû attendre sept mois pour voir enfin des ouvriers se remettre à l’ouvrage. Un retard qui coûte cher à la commune concernée, alors que les dotations de l’Etat qu’elle reçoit chaque année, elle, n’augmentent pas. Elle est de 300 000 euros depuis 2017. Cette nouvelle école, le maire y tient, mais il promet qu’il n’augmentera pas les impôts.
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