Crise en Guyane : reprise des négociations au lendemain des annonces du gouvernement
Par ailleurs, le territoire se dirige vers une pénurie de carburant, après dix jours de conflit social. Selon un membre du groupement des gérants de stations-service de Guyane, 90% des stations du territoire sont à sec.
Ce qu'il faut savoir
L'enveloppe annoncée par le gouvernement, samedi, n'a pas apaisé les colères. Ce plan d'urgence de plus d'un milliard d'euros n'a pas été accepté par les collectifs de manifestants. es organisateurs du mouvement social en cours en Guyane ont réclamé un "nouveau statut" pour leur territoire, estimant que les propositions émises par le gouvernement sont "non satisfaisantes". Dimanche 2 avril, les négociations ont donc repris en fin d'après-midi, à la préfecture de Cayenne.
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Les stations-service à sec. "Les stations de Guyane sont à sec". Selon un membre du groupement des gérants de stations-service de Guyane, interrogé par la radio Guyane 1ère, 90% des stations du territoire sont vides. D'après lui, seules deux stations seront en mesure d'ouvrir ce dimanche à Cayenne, et une seule à Kourou.
Reprise des négociations. Les négociations entre le gouvernement et les membres du collectif citoyen "Pou La Gwiyann dékolé" ont été suspendues à 8h30 (heure locale), dimanche, a constaté l'envoyée spéciale de franceinfo en Guyane. Les deux parties avaient convenu de se revoir à 11 heures à Cayenne (soit 16 heures en métropole).
Un milliard d'euros annoncés. Des mesures sur la sécurité, la justice, l'éducation, la santé... Samedi, le gouvernement français a annoncé 1,085 milliard d'euros d'engagements pour la Guyane, afin de mettre fin au mouvement social qui paralyse le territoire. En vain, pour le moment.