Accord UE-Mercosur : "Sans révolution, la France ne soutiendra pas l'accord Mercosur", affirme la présidente du groupe Renew au Parlement européen

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Accord UE-Mercosur : "Sans révolution, la France ne soutiendra pas l'accord Mercosur", affirme la présidente du groupe Renew au Parlement européen
Accord UE-Mercosur : "Sans révolution, la France ne soutiendra pas l'accord Mercosur", affirme la présidente du groupe Renew au Parlement européen Accord UE-Mercosur : "Sans révolution, la France ne soutiendra pas l'accord Mercosur", affirme la présidente du groupe Renew au Parlement européen (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S.Chironi, G.Bornstein
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Invitée du 19/20 info, jeudi 1er février, Valérie Hayer, eurodéputée et présidente du groupe Renew au Parlement européen, revient sur les annonces du gouvernement pour répondre au mouvement des agriculteurs, mais aussi sur l'accord de libre-échange entre l'UE et l'Amérique du Sud.

Après les annonces du gouvernement, jeudi 1er février, les syndicats agricoles ont appelé à lever les blocages. Invitée du 19/20 info, Valérie Hayer, eurodéputée et présidente du groupe Renew au Parlement européen, y voit "le signe que le gouvernement a été à l'écoute" et que les syndicats "ont eu des réponses qui correspondent à leurs préoccupations". "Maintenant, il nous reste encore beaucoup de travail à faire, tant au niveau national qu'au niveau européen, et ce sera l'enjeu des prochaines semaines", ajoute celle qui est petite-fille, fille et sœur d'agriculteur.

Des quotas pour les produits ukrainiens importés

Rappelant la position de l'exécutif sur l'accord de libre-échange entre l'Amérique du Sud et l'Union européenne, Valérie Hayer indique : "Le Mercosur, en l'état, c'est non." "On attend une révolution sur cette question-là. Sans révolution, la France ne soutiendra pas l'accord Mercosur", affirme-t-elle. Par ailleurs, au niveau européen, la mise en place de quotas pour les produits ukrainiens importés a été annoncée. "On a donné beaucoup à l'Ukraine, on continuera. Simplement, il faut savoir aussi préserver notre marché intérieur, dès lors que les produits ukrainiens viennent déstabiliser notre marché. Ça ne remet en rien en cause le soutien à l'Ukraine", assure Valérie Hayer.

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