Colère des agriculteurs : "L’agriculture n’a pas commencé sa transition écologique", note Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement

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Colère des agriculteurs : "L’agriculture n’a pas commencé sa transition écologique", note Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement
Colère des agriculteurs : "L’agriculture n’a pas commencé sa transition écologique", note Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement Colère des agriculteurs : "L’agriculture n’a pas commencé sa transition écologique", note Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J.Benedetto
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Après les annonces de Gabriel Attal, les agriculteurs ont réagi dans toute la France, vendredi 26 janvier. Présente sur le plateau du 19/20 info, l'ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage fait part de ses impressions.

Les annonces de Gabriel Attal aux agriculteurs, vendredi 26 janvier, ont suscité "des réactions contrastées", note l’ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage sur le plateau du 19/20 info. "Apparemment, dans le Sud-Ouest, cela avait l’air de satisfaire M. Bayle, sur l’A1, relativement, au sud de Paris, pas du tout", détaille-t-elle. "On a insisté sur trois mesures d'ordre financier", rappelle-t-elle, soulignant que "d’autres revendications de la FNSEA ne peuvent pas être satisfaites", comme celle "que l’Anses perde son statut d’autorité indépendante chargée de la sécurité sanitaire". 

Une "concurrence mal régulée" 

Interrogée sur les normes environnementales pointées par certains agriculteurs, Corinne Lepage cite le rapport du Haut conseil pour le climat, paru mercredi 24 janvier, "qui dit noir sur blanc que l’agriculture n’a pas commencé sa transition écologique". "La bonne nouvelle, c’est que cette transition va apporter beaucoup au monde agricole", ajoute-t-elle.

Selon l’ancienne ministre, le mal-être des agriculteurs est "dû à a concurrence mal régulée. Il est inadmissible que des produits interdits en Europe et en France puissent être vendus par importation". Corinne Lepage plaide également pour une "plus juste répartition de la PAC" et pour "un peu de bonne volonté de part et d’autre" sur le sujet du glyphosate. 


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