Colère des agriculteurs : la taxe sur le gazole non routier pointée du doigt

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Colère des agriculteurs : la taxe sur le gazole non routier pointée du doigt
Colère des agriculteurs : la taxe sur le gazole non routier pointée du doigt Colère des agriculteurs : la taxe sur le gazole non routier pointée du doigt (France 2)
Article rédigé par France 2 - J. Van Hove, D. Basier, E. Prigent, C. Barbaux, S. Dauba, J.-C. Martin, T. Breton, C. Beauvalet
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La taxe sur le gazole non routier, utilisé notamment pour les tracteurs, fait partie des préoccupations des agriculteurs. Ils bénéficiaient d'une fiscalité allégée, qui a été supprimée.

Sur son exploitation de 220 hectares, Romain Longefay, céréalier bio en Rhône-Alpes, utilise le gazole non routier (GNR) pour son tracteur, en moyenne 20 000 litres par an. Soit "autour de 20 000 euros hors taxe, plusieurs années en arrière on était plutôt autour de 15 000", indique-t-il. Le GNR est plus cher mais aussi plus taxé depuis le 1er janvier. La taxe devrait continuer d'augmenter de 3,86 centimes par litre et par an jusqu’en 2030. Pour Romain Longefay, cela représente 600 euros de plus chaque année soit 4 000 euros de plus jusqu’en 2030, qui s’ajoutent à d’autres dépenses. 

Le gouvernement veut simplifier les démarches 

Le GNR est taxé à 24,81 centimes par litre, et les agriculteurs peuvent récupérer jusqu’à 18 centimes, mais ce remboursement demande beaucoup de paperasse. Le gouvernement veut simplifier les démarches avec le crédit d’impôt. Mais une question demeure : laissera-t-il l’augmentation de la taxe jusqu’en 2030 ? 

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