Colère des agriculteurs : "Nous n'avons pas l'intention de rentrer dans Paris", promet le président des Jeunes agriculteurs d'Île-de-France

Le syndicat prévoit néanmoins de maintenir les points de blocages dans la région francilienne tant que les agriculteurs n'obtiendront pas satisfaction.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des agriculteurs de la Coordinatin Rurale mènent une action sur un rond-point de la Roche-sur-Yon (Vendée), le 27 janvier 2024. (ESTELLE RUIZ / HANS LUCAS)

"Nous n'avons pas l'intention de rentrer dans Paris", promet lundi 29 janvier sur franceinfo, Clément Torpier, président des Jeunes agriculteurs d'Île-de-France, alors que plusieurs syndicats agricoles appellent au blocage de la capitale à partir de 14 heures. Le président des Jeunes agriculteurs d'Île-de-France soutient que les agriculteurs qui vont participer à cette journée de mobilisation se tiendront "aux points de blocages qui ont été définis sur les axes routiers". Il en dénombre "sept autour de Paris", mais précise que son syndicat ne "souhaite pas bloquer le marché international de Rungis", contrairement à "d'autres représentants syndicaux".

Clément Torpier assure que les agriculteurs "sont prêts à rester mobilisés plusieurs jours, plusieurs semaines s'il le faut". Il prévoit de maintenir d'ailleurs les points de blocages dans la région francilienne tant que les agriculteurs n'obtiendront pas satisfaction. "Les annonces de Gabriel Attal détermineront la fin de la mobilisation", soutient-il.

Le président des Jeunes agriculteurs d'Île-de-France considère en effet que les annonces faites par le Premier ministre au cours du week-end ne suffisent pas à contenir la colère du monde agricole. "Nous avons eu quelques mesures, mais le compte n'y est pas", insiste-t-il. Clément Torpier reconnaît que les "revendications" des agriculteurs sont nombreuses et diverses "dans toutes les filières". Il attend notamment des "annonces concrètes sur les installations, sur la transmission des exploitations agricoles, sur le revenu des agriculteurs, et sur ce fameux choc de simplification".

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