Colère des agriculteurs : plus de trente permanences parlementaires ont été dégradées, selon la présidente de l'Assemblée nationale

Ces actions, le plus souvent revendiquées par la FNSEA, ont surtout visé des députés du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national qui avaient voté la censure du gouvernement.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une permanence parlementaire à Valence (Drôme), le 9 décembre 2024. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)

Une colère dirigée contre les parlementaires. En une semaine, plus de trente députés ont vu leur permanence en régions dégradée par des agriculteurs qui protestaient contre les conséquences de la censure du gouvernement, a déploré, mercredi 11 décembre, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.

"La détresse et les inquiétudes, aussi légitimes qu'elles soient, ne sauraient s'exprimer par l'intimidation à l'endroit de représentants démocratiquement élus", a affirmé dans un communiqué la députée, qui "condamne fermement" ces dégradations.

Des actions revendiquées par la FNSEA

La présidente de l'hémicycle "veillera à ce que chaque député victime de ces dégradations soit accompagné par les services de l'Assemblée nationale dans le processus de dépôt de plainte et puisse bénéficier de la protection fonctionnelle quand cela s'avère nécessaire", a-t-elle ajouté.

Permanences murées, peinturlurées, recouvertes de fumier ou de déchets : ces actions de protestation, le plus souvent revendiquées par le syndicat agricole FNSEA, ont surtout visé des députés du Nouveau Front populaire (NFP) et du Rassemblement national (RN), qui ont voté la censure du gouvernement la semaine dernière.

Les agriculteurs en colère considèrent que la censure a suspendu la concrétisation des promesses engagées par le gouvernement déchu pour répondre à la crise agricole.

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