Colère des agriculteurs : un accord entre Lactalis et les éleveurs, insuffisant selon la Confédération paysanne

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Lactalis, numéro un mondial du lait, a accepté de payer plus cher les producteurs, dans un accord signé durant la nuit du vendredi 1er au samedi 2 mars. Si le ministre de l’Agriculture a salué un "pas significatif", le compte n’y est toujours pas pour certains éleveurs.
Colère des agriculteurs : un accord entre Lactalis et les éleveurs, insuffisant selon la Confédération paysanne Lactalis, numéro un mondial du lait, a accepté de payer plus cher les producteurs, dans un accord signé durant la nuit du vendredi 1er au samedi 2 mars. Si le ministre de l’Agriculture a salué un "pas significatif", le compte n’y est toujours pas pour certains éleveurs. (franceinfo)
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Lactalis, numéro un mondial du lait, a accepté de payer plus cher les producteurs, dans un accord signé durant la nuit du vendredi 1er au samedi 2 mars. Si le ministre de l’Agriculture a salué un "pas significatif", le compte n’y est toujours pas pour certains éleveurs.

Un premier pas dans les négociations entre Lactalis et les éleveurs. Après des semaines de tension, un accord sur le prix du lait a été trouvé, vendredi 1er mars : 425 euros la tonne pour le premier trimestre 2024, soit 5 euros de plus que la dernière proposition de l’industriel. "Un signe très fort" pour Patrice Clavreul, éleveur laitier en Mayenne, qui produit 660 000 litres de lait par an. Selon lui, la hausse pourrait lui rapporter 3 000 euros de plus par an. 

Insuffisant pour la Confédération paysanne

Avec la poursuite de la médiation pour négocier les prix du reste de l’année, il espère que Lactalis ira plus loin. L’accord a été trouvé après un bras de fer entre les éleveurs et le géant laitier, accusé de tirer les prix vers le bas, et régulièrement visé. Pour la Confédération paysanne, le tarif de 425 euros la tonne reste très insuffisant. "Rien que pour couvrir les charges de production, c’est aux alentours de 440 [euros]", indique Véronique Marchesseau, la secrétaire générale du syndicat. La médiation, organisée au ministère de l’Économie et des Finances, devrait durer encore un mois. 

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