"Pause" du plan Ecophyto : il n'y a "pas de remise en cause de l'importance de baisser la consommation de phytosanitaires", assure l'entourage de Gabriel Attal
Il n'y a "pas de remise en cause de l'importance de baisser la consommation de phytosanitaires", assure, jeudi 1er février, l'entourage de Gabriel Attal après que le Premier ministre et le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, ont annoncé la mise en "pause" du plan Ecophyto visant à réduire l'usage des pesticides.
L'entourage du Premier ministre tient à souligner que le gouvernement "a mis 250 millions d'euros sur la table en 2024 pour trouver des alternatives" aux pesticides. "On met des moyens, la direction est toujours la même", avec ce principe : "Pas d'interdiction sans solution".
"Notre ligne rouge c'est la santé des Français"
Ces sources expliquent que cette "mise à l'arrêt" – pour reprendre les mots de Gabriel Attal – est justifiée par un "besoin de dialogue" sur "certains points précis". Lors de sa conférence de presse, Gabriel Attal a par exemple évoqué les "zonages". "Notre ligne rouge c'est la santé des Français et c'est important de trouver un point d'équilibre avec les enjeux environnementaux", explique l'entourage de Gabriel Attal qui assure qu'il est "hors de question" pour le gouvernement d'accepter lâcher du lest sur les "zones de non-traitement" (ZNT). Il s'agit de distances de sécurité, entrées en vigueur en janvier 2022, que les agriculteurs doivent respecter lors des traitements aux abords des lieux d’habitation.
Gabriel Attal a dit ce jeudi qu'il souhaitait "que ce travail soit abouti d'ici au Salon de l'agriculture", qui se tiendra du 24 février au 3 mars. Le chef du gouvernement a précisé "qu'un conseil d'orientation stratégique sera organisé par les ministres [concernés] dès la semaine prochaine".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.