Les moments clés du redressement de PSA

PSA a annoncé ce 24 février que le groupe renouait avec les bénéfices : près de 1,2 milliard d'euros. Des primes d'environ 2 000 euros vont ainsi être versées aux salariés.
Carlos Tavares, ancien de Renault est devenu le patron de Peugeot-Citroën il y a deux ans. "C'est lui l'artisan de la restructuration", explique Jean-Paul Chapelle. Le deuxième moment clé est la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Au total, 11 000 emplois ont été supprimés. Il y a donc "moins d'ouvriers pour produire plus sans augmentation générale des salaires", poursuit le journaliste.

Plus de marges

Le redressement s'explique aussi par l'arrivée du chinois Dongfeng comme actionnaire. Il a apporté de l'argent frais et permis d'ouvrir encore plus le marché chinois. Un marché qui progresse encore de 5% cette année. Enfin, la nouvelle "DS", la marque du groupe, symbolise le positionnement plus haut de gamme qui permet d'augmenter la marge et donc les bénéfices.