Un investisseur étranger sur deux considère que l'attractivité de la France s'est dégradée depuis la dissolution de l'Assemblée nationale

Près de la moitié de ces patrons étrangers déclarent avoir réduit ou reporté leurs investissements en France après la dissolution.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
D'après le baromètre EY de l'attractivité, la situation politique aura un impact sur les investissements dans notre pays cette année. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

La moitié des investisseurs étrangers considèrent que l'attractivité de la France s'est dégradée depuis la dissolution de l'Assemblée nationale. C'est ce qu'indique l'édition spéciale du baromètre EY de l'attractivité. D'après cette étude, la situation politique aura un impact sur les investissements dans notre pays cette année.

Près de la moitié de ces patrons étrangers déclare avoir réduit ou reporté leurs investissements en France après la dissolution, même si à ce stade, aucun d'entre eux n'a annulé de projets. Parmi les raisons qu'ils avancent : les incertitudes législatives et réglementaires, un ralentissement de l'agenda de réformes, des inquiétudes autour de la situation économique et budgétaire et d'une possible hausse du coût du travail.

Le Royaume-Uni gagne en attractivité

Ceux qui pourraient en profiter sont les Britanniques. Pour 42% de ces dirigeants, en six mois, le Royaume-Uni a gagné en attractivité par rapport à la France. Mais ces investisseurs misent quand même toujours sur la France : près de la moitié d'entre eux compte y implanter ou agrandir des usines dans les trois ans.

Ils identifient cinq conditions au maintien de leurs projets : préserver la compétitivité - notamment fiscale, réduire la dépense publique, réindustrialiser, soutenir la décarbonation et l'innovation, et renforcer l'accompagnement des PME dans la transformation numérique et la formation.


Méthodologie : Enquête menée, en octobre dernier, auprès de 200 "décideurs internationaux" impliqués dans 25 pays.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.