"Un jeune un mentor" : Emmanuel Macron lance un nouveau dispositif pour accompagner la jeunesse en difficulté
"L'objectif est d'avoir 100 000 jeunes qui pourront bénéficier du dispositif", a glissé le président de la République à l'issue d'une heure et demie de visite à Stains, en Seine-Saint-Denis.
Un nouveau programme pour aider la jeunesse. Emmanuel Macron a lancé, lundi 1er mars à Stains (Seine-Saint-Denis), le dispositif "un jeune un mentor", avec l'objectif que "100 000 jeunes" puissent en bénéficier cette année, lors d'une visite dans un centre de formation aux métiers industriels, L'Industreet. Le dispositif, qui prend place dans le cadre du plan "1 jeune 1 solution", lancé en juillet 2020, vise à soutenir les associations et les entreprises déjà impliquées dans le mentorat et à convaincre d'autres de s'engager, pour un budget d'environ 30 millions d'euros pour 2021.
"Ce que je veux, c'est que chaque jeune qui en a besoin puisse avoir un mentor. Et aussi qu'on offre la possibilité à des cadres en entreprise, à des jeunes qui ont déjà une expérience, d'aider d'autres jeunes, de leur faire confiance, de les accompagner, de leur apporter leur propre exemple de vie", a déclaré le chef de l'Etat.
"Loin des raccourcis"
"L'objectif est d'avoir 100 000 jeunes qui pourront bénéficier du dispositif et nous doublerons ce chiffre l'année d'après. J'espère même qu'on pourra aller plus loin, plus vite et plus fort", a glissé Emmanuel Macron à l'issue d'une heure et demie de visite sur le site de L'Industreet. Dans ce centre financé par Total, où 60 élèves apprennent des métiers de pointe au carrefour de l'industrie et du numérique, le président de la République a échangé avec des jeunes plutôt enthousiastes d'avoir "des cours pratiques plutôt que juste gratter du papier".
Le chef de l'Etat s'est également entretenu avec Azzédine Taïbi, le maire de Stains, qui lui a rappelé la petite phrase prononcée pendant la campagne présidentielle de 2017 : "Allez à Stains expliquer aux jeunes qui font chauffeur Uber de manière volontaire qu'il vaut mieux aller tenir les murs ou dealer", avait à l'époque déclaré Emmanuel Macron, interrogé sur l'uberisation de la société. "Je lui ai rappelé qu'on était loin des raccourcis qui consistent à croire que soit on est chauffeur Uber, soit dealer", a souligné le maire.
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