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Vidéo Pour Juppé, il faut interdire les manifestations menaçant "l'ordre public"

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VIDEO. Pour Juppé, il faut interdire les manifestations menaçant "l'ordre public"
VIDEO. Pour Juppé, il faut interdire les manifestations menaçant "l'ordre public" VIDEO. Pour Juppé, il faut interdire les manifestations menaçant "l'ordre public" (RTL)
Article rédigé par franceinfo
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Au lendemain des débordements en marge de la manifestation à Paris, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite a déclaré "il faut arrêter cela".

Il a réagi aux manifestations contre la loi Travail, qui ont blessé au moins 29 policiers et 11 manifestants, mardi, à Paris. Invité de RTL, mercredi 15 juin, Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite pour 2017, s'est prononcé pour l'interdiction des manifestations "qui constituent une menace évidente à l'ordre public".

"Ces policiers, ils ont été traînés dans la boue par la CGT il n'y a pas si longtemps avec des affiches inacceptables. Aujourd'hui, il faut arrêter cela. Nous sommes en état d'urgence. Quand il y a des manifestations qui constituent une menace évidente à l'ordre public, il faut les interdire, le gouvernement a le pouvoir de le faire", s'est exclamé le maire de Bordeaux, élu du parti Les Républicains.

"Il est urgent de rétablir l'ordre et l'autorité"

Par ailleurs, l'ancien Premier ministre a souligné "l'exceptionnelle gravité de la situation dans laquelle se trouve notre pays". "Le désordre s'installe en France, l'autorité de l'Etat est bafouée quotidiennement. On a l'impression que le gouvernement perd le contrôle de la situation", a-t-il déclaré en faisant référence aux débordements en marge de la loi Travail et à la menace terroriste. 

"Il est urgent de rétablir l'ordre et l'autorité", a-t-il affirmé, réclamant de nouveau que le gouvernement fasse "le bilan devant le Parlement et devant l'opinion publique" des mesures prises pour lutter contre le terrorisme. "Où en est-on de l'amélioration de nos systèmes de renseignement ? Il y avait des lacunes. (...) Où en est-on aujourd'hui ? Deuxièmement, on avait annoncé le déploiement de 5 000 policiers et gendarmes supplémentaires sur le terrain, où en est-on, où sont-ils ?" s'est-il interrogé.

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