Retraites : Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, dénonce une réforme "dogmatique"

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Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, le 4 janvier 2023, à Paris. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)
Les négociations sur le projet de la réforme des retraites se poursuivent aujourd'hui à Matignon. Au total, entre mardi et mercredi, neuf organisations salariales et patronales défilent devant la Première ministre.

Ce qu'il faut savoir

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La Première ministre Elisabeth Borne continue de recevoir les partenaires sociaux, mercredi 4 janvier, à quelques jours de la présentation de la réforme des retraites, a annoncé Matignon. "C'est inacceptable de travailler plus longtemps", a prévenu le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, à son arrivée à Matignon pour rencontrer Elisabeth Borne. En sortant, le responsable syndical a dénoncé une réforme "dogmatique" et prédit désormais des "mobilisations importantes dès ce mois de janvier". Suivez notre direct. 

Les syndicats reçus mardi à Matignon ont maintenu leur position. "C'est même un dernier round de négociations pour presque rien. Pas de réponse de Matignon quant à leurs propositions, selon eux, et notamment sur l'épineuse question de l'emploi des seniors", a expliqué la journaliste Astrid Mezmorian. "On ressort déterminés à ne pas laisser passer une réforme qui va d'abord impacter les plus modestes", a souligné mardi Laurent Berger, premier reçu par Elisabeth Borne, relaie France Bleu

Il faut "résister aux vents contraires". C'est ce qu'a demandé la Première ministre, Elisabeth Borne, lors du premier Conseil des ministres de l'année mercredi, a appris France Télévisions auprès de Matignon, confirmant une information de l'AFP. 

Laurent Berger optimiste sur une inflexion du gouvernement sur l'âge de départ à la retraite. Le secrétaire général de la CFDT a "le sentiment" que le gouvernement va décider de reporter l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans plutôt que 65. Mais une telle disposition restera "inacceptable", a-t-il insisté sur RTL.