Philippe Martinez : "On veut nous obliger à débattre dans un cadre défini autoritairement"
Le patron de la CGT Philippe Martinez est l'invité des "4 Vérités" vendredi 24 janvier.
Pour Philippe Martinez, il n'est toujours pas question de stopper le mouvement. Certes, les transports sont moins perturbés, même en cette nouvelle journée de mobilisation du 24 janvier, et les manifestants moins nombreux à chaque journée de mobilisation interprofessionnelle. Mais le leader syndical le martèle, "l'opinion publique est toujours favorable à ce mouvement". De quoi justifier une poursuite du bras de fer avec le gouvernement.
Philippe Martinez dénonce inlassablement un "projet de réforme incomplet et injuste", qui ne "prend pas en compte la pénibilité". Pour l'heure aucune sortie de crise n'est envisagée. "Le gouvernement joue l'entêtement, il faut continuer à faire pression sur lui", annonce-t-il.
Doutes sur la conférence de financement
Le 30 janvier prochain se tiendra la fameuse conférence de financement, que Laurent Berger, patron de la CFDT, avait appelé de ses vœux, pour tenter de trouver un accord avec le gouvernement. La CGT sera-t-elle présente ? "On prendra la décision lundi soir", élude Philippe Martinez. Ce dernier voit déjà se profiler une discussion sans issue. "On veut nous obliger à débattre dans un cadre défini autoritairement par le Premier ministre et le président de la République", regrette Philippe Martinez. Le projet de loi est présenté vendredi 24 janvier en Conseil des ministres.
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