Cet article date de plus de six ans.

Entreprises privées : l'absentéisme en hausse

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Entreprises privées : l'absentéisme en hausse
Entreprises privées : l'absentéisme en hausse Entreprises privées : l'absentéisme en hausse (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

Il y a de plus en plus d'absentéisme dans les entreprises privées en France. C'est ce que révèle une étude publiée jeudi 6 septembre. 

Une étude publiée jeudi 6 septembre révèle que sur près de 2 millions de salariés d'entreprises privées en France, le nombre d'absences ne cesserait d'augmenter. Le journaliste David Boéri fait le point sur le plateau de France 2. "C'est un chiffre record : il y a un peu plus de 17 jours d'arrêts de travail par an et par salarié en moyenne. L'absentéisme progresse, avec un taux qui reste nettement plus important chez les femmes, que chez les hommes. Plus de 5% contre 3,5%. Les arrêts maladie ou accidents du travail touchent plus de 7% des salariés seniors, contre un peu plus de 3% pour les jeunes de moins de 30 ans", détaille le journaliste. Les seniors ont plus souvent des arrêts plus longs, avec des maladies plus graves.

Cette nouvelle progression d'absentéisme est "surtout visible dans quatre secteurs d'activités" : la santé, le commerce, les services et l'industrie du BTP. "Des secteurs dans lesquels on trouve plus de tâches répétitives, comme les caisses des supermarchés ou la manipulation de lourdes charges comme sur le chantier". Cela entraîne des "troubles musculo-squeletiques souvent difficiles à soigner. Il y a aussi la question de l'organisation du travail et de la motivation des salariés. Selon le syndicat CFE-CGC, 20 à 25% des arrêts de travail seraient liés à des risques psychosociaux".

Un coût de près de 10 milliards d'euros

Et ces arrêts coûtent de plus en plus cher. Ils représentent en effet près de 10 milliards d'euros, en hausse de 4% par an. "Pour tenter de réduire cette facture, les partenaires sociaux doivent proposer des solutions d'ici la fin de l'année. Le patronat privilégie le renforcement des contrôles de la sécurité sociale et promet de développer la prévention. Les syndicats salariés, eux, insistent surtout sur les conditions de travail et réclament une adaptation plus forte des outils", conclut le journaliste.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.