Le cancer frappe davantage les femmes travaillant la nuit
Une étude portant sur près de quatre millions de femmes établit un lien entre le travail de nuit et le cancer avec une augmentation des pathologies dans des proportions parfois inquiétantes.
L'étude est vaste. Elle porte sur près de quatre millions de femmes vivant en Europe, en Australie, aux États-Unis ou en Asie. Les scientifiques ont établi un lien entre le fait de travailler la nuit pendant de longues années et la probabilité de développer un cancer chez les femmes. Elles présentent 19% de risques supplémentaires d'être touchées par un cancer que les autres.
Facteur aggravant prouvé
Le risque est particulièrement aggravé pour les cancers de la peau (+41%), les cancers du sein (+32%) et les cancers digestifs (+18%) selon l'étude. Parmi tous les métiers étudiés, les infirmières sont les plus touchées. Leur risque de développer un cancer du sein est deux fois plus élevé que pour les travailleuses de jour. Pour les chercheurs, ces résultats prouvent que le travail de nuit doit bien être considéré comme un facteur aggravant du cancer chez les femmes. Ils recommandent de multiplier les examens de dépistage.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.