Réforme des retraites : la pénibilité sur la table
En plein débat sur la pénibilité, France 2 a rencontré des salariés qui ont des métiers difficiles.
Lorsqu'il manie le marteau-piqueur, tout son corps bouge. Farid Oudghani, ouvrier de chantier, utilise régulièrement cet outil, ce qui rend son travail difficile. Selon lui, attendre 64 ans pour partir à la retraite est inenvisageable. Pourtant, son métier n'est pas reconnu comme pénible, car depuis 2017, quatre critères ont été supprimés. Il s'agit du port de charge lourde, les postures pénibles, le travail avec des vibrations mécaniques et l'exposition à des agents chimiques dangereux.
Ouverture aux fonctionnaires
"Le gouvernement pédale très fort là-dessus, alors que pendant ce temps-là on a des salariés qui souffrent au travail", indique Francis Dubrac, entrepreneur. L'exécutif est en passe de faire un geste en abaissant le seuil de certains critères. Plus besoin par contre de faire 120 nuits de travail par an pour ouvrir des droits, 110 suffiraient. La pénibilité s'ouvrirait aussi aux fonctionnaires et non plus aux seuls salariés du privé.
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