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Vidéo "On lui laisse sa chance" : atteinte de trisomie 21, sa fille de 3 ans a fait sa première rentrée scolaire

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Louise a 3 ans et est atteinte de trisomie 21. Sa mère Caroline Boudet a raconté à Brut comme s’était passée sa première rentrée scolaire.
VIDEO. “On lui laisse sa chance“ : atteinte de trisomie 21, cette petite fille a fait sa première rentrée scolaire Louise a 3 ans et est atteinte de trisomie 21. Sa mère Caroline Boudet a raconté à Brut comme s’était passée sa première rentrée scolaire. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Louise est atteinte de trisomie 21. Sa mère, Caroline Boudet, a raconté à Brut comme s’était passée sa première rentrée scolaire.

"Toutes les rentrées en petite section de maternelle sont des grands moments pour les parents. Pour nous, ça l'a été encore plus", raconte Caroline Boudet, maman de Louise, une enfant atteinte de trisomie 21.

Selon une loi française de 2005, tous les enfants, y compris ceux qui ont un handicap, ont le droit d'aller à l'école. Mais pour Caroline Boudet, la réalité n’est pas aussi évidente. "Il y a encore trop de personnes qui doivent garder leur enfant eux-mêmes ou qui n'ont pas de solution", pointe-t-elle. Caroline Boudet a dû insister auprès de l'administration pendant onze mois pour que sa fille soit scolarisée.

Une meilleure insertion sociale

Pour cette mère, il est bien sûr "important" que sa fille aille à l’école. "Les autres enfants de son âge, tout le monde le dit, ça la stimule et ça la tire vers le haut, explique-t-elle.  C’est bien d'avoir un adulte qui l'aide et qui lui prend la main, qui lui montre l'exemple."

Cette vision des choses, tout le monde ne l’a pas : "Je le lis sur les réseaux sociaux", regrette Caroline. "On dit : ‘Est-ce qu'elle ne serait pas mieux avec des enfants comme elle ?’", relate Caroline. Mais cette dernière veut lui "laisser sa chance" et "croire en ses capacités".

Caroline Boudet estime également qu’un enfant handicapé intégré aux autres enfants de l’école sera, sur le long terme, mieux accepté dans la société. "Je pense vraiment que c'est à l'école qu'on peut commencer à être plus tolérant, à connaître les personnes qui ont un handicap et ça, ça prépare une société."

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