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Vidéo Une prothèse de main bionique vendue pas plus de 1 000 euros est l'un des projets de l'association My Human Kit

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VIDEO. Une prothèse de main bionique vendue pas plus de 1 000 euros est l'un des projets de l'association My Human Kit
VIDEO. Une prothèse de main bionique vendue pas plus de 1 000 euros est l'un des projets de l'association My Human Kit VIDEO. Une prothèse de main bionique vendue pas plus de 1 000 euros est l'un des projets de l'association My Human Kit
Article rédigé par France 2
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Un moment d’inattention et la main du jeune homme de 18 ans est sectionnée par une presse plieuse. Après l’échec d’une greffe, Nicolas Huchet se résout à vivre avec une prothèse qui ne lui convient pas. Il en fabrique une avec une imprimante 3D et cofonde MHK qui "invite les personnes en situation de handicaps à devenir le centre de gravité de leur projet"… Extrait du magazine "13h15 le samedi" du 13 juin 2020.

Nicolas Huchet perd sa main dans un accident du travail en 2002, à l'âge de 18 ans. Le jeune homme se retrouve alors avec une prothèse en forme de pince cachée sous un gant en plastique avant de découvrir, en 2012 aux Etats-Unis, des prothèses électroniques beaucoup plus performantes mais valant plus de 40 000 euros. Il va alors fabriquer une main bionique avec une imprimante 3D qui coûte 300 euros, exposée aujourd'hui au Musée de l’Homme, à Paris.

L’ancien ouvrier fonde ensuite avec d'autres l’association My Human Kit qui vise "à développer la santé pour tous à travers l’invention, le partage et la fabrication d’aides techniques aux handicaps réalisables pour et avec les personnes concernées". Le jeune homme, qui vit aujourd’hui avec une prothèse du commerce hors de prix remboursée par la Sécurité sociale, souhaite en construire une performante et accessible à tous. Yohann Véron, aux côtés de Nicolas depuis les débuts, a quitté son métier de professeur dans un lycée technique pour se consacrer à temps plein à l’association de huit salariés... et à ce projet. 

La main qui l'appareille aujourd'hui est trop lourde et trop chère

"J’ai eu un retour d’un directeur de marketing qui travaille dans l’horlogerie en Suisse. Ce sont de gros cadors et c’est bien parti pour avoir des spécialistes en micro-mécanique afin de continuer à développer le projet", se réjouit Nicolas Huchet lors d’une réunion d’équipe. Il continue en effet de penser à une prothèse qui pourrait entrer en concurrence avec celle qu’il porte en 2020. Cette main pèse cependant un kilo et coûte près de 50 000 euros !  Le poids et le prix sont les deux gros défis à relever pour le team de MHK.

La main qui l’appareille est solide et peut encaisser des chocs, tandis que celle en projet reste encore bien plus fragile. Nicolas compte bien s’inspirer de celle qui l’aide dans sa vie de tous les jours pour imaginer celle que lui et ses camarades rêvent depuis des années de mettre au point. Son actuelle prothèse possède deux moteurs, ce qui l’alourdit. Dans le cahier des charges de celle en projet, le moteur permettant de changer la position du pouce doit être supprimé pour la rendre plus légère… et moins chère. Et quel serait le juste prix ? "C’est 1 000 euros la main !" répond sans hésiter Nicolas Huchet, alias "Bionico", au magazine "13h15 le samedi" (replay).

> Les replays des magazines d'info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile (iOS & Android), rubrique "Magazines".

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