Chômage : l'exécutif veut en finir avec les ruptures conventionnelles
Un CDI cassé à l'amiable entre employeur et salarié donne lieu à une rupture conventionnelle, un dispositif dans le viseur du gouvernement. À l'initiative de son patron, Océane Godefroid vient d'en signer une, elle a quitté le poste de secrétaire qu'elle occupait depuis trois ans après de multiples arrêts maladie. "Il a voulu, dans mon intérêt, me proposer une rupture conventionnelle pour que je puisse toucher le chômage", explique-t-elle. La rupture conventionnelle est un filet de sécurité indispensable à ses yeux.
Un dispositif qui devrait être mieux encadré pour la CGT
Avec plus de 500 000 ruptures conventionnelles en 2022, ce nombre atteint des records. Elles sont trop nombreuses pour l'exécutif qui veut les limiter pour faire baisser le taux de chômage à 5%. Pour la CGT, le dispositif doit être maintenu, mais être mieux cadré. "Ce qui nous pose problème, c'est que la rupture conventionnelle se substitue à des licenciements pour faute ou à des licenciements économiques et permet de contourner l'encadrement des licenciements", affirme Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.
Parmi nos sources :
Dossier « Les demandeurs d’emploi » de la Dares paru le 27 novembre 2023
Liste non exhaustive.
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