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Agnès Buzyn : le plan pauvreté servira à "redonner de l'espoir"

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Agnès Buzyn : le plan pauvreté veut "redonner de l'espoir"
Agnès Buzyn : le plan pauvreté veut "redonner de l'espoir" Agnès Buzyn : le plan pauvreté veut "redonner de l'espoir" (France 2)
Article rédigé par France 2
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Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé, est l'invitée des "4 Vérités" de France 2, mercredi 12 septembre.

Le plan pauvreté sera annoncé jeudi 13 septembre par Emmanuel Macron. "On va essayer d'agir plus tôt, dès l'enfance pour réduire les inégalités face au destin et réduire nettement la pauvreté", affirme Agnès Buzyn mercredi 12 septembre dans "Les 4 Vérités".

"La pauvreté chez les jeunes a considérablement augmenté dans les vingt dernières années. Tous n'ont pas accès à la garantie jeunes", explique la ministre des Solidarités.

Elle confirme plusieurs politiques : "un petit-déjeuner sera garanti aux écoliers, des mesures pour améliorer l'acquisition du langage très tôt avant l'entrée à l'école pour limiter l'échec scolaire, des mesures pour les adolescents, les adultes et les personnes âgées".

Agnès Buzyn veut "redonner de l'espoir" avec ce plan, car "ces enfants, ces jeunes n'ont aucune perspective".

Un plan santé pour "soulager l'hôpital"

La ministre de la Santé a promis aussi "des moyens supplémentaires" pour la réforme des systèmes de santé, qui sera annoncée le 18 septembre.

"Évidemment, il y a des moyens supplémentaires, on ne peut pas réformer sans moyens", déclare Agnès Buzyn. "Il y aura aussi des redéploiements" de moyens, évoquant "des efforts particuliers sur certains secteurs", sans préciser lesquels.

L'objectif du plan santé est de "rapprocher la médecine (...) des Français, qui souffrent de difficultés d'accès aux soins, et de soulager l'hôpital, désengorger les urgences", poursuit-elle, prenant l'exemple des urgences des hôpitaux "pleines de patients qui ne trouvent pas de médecin".

Selon elle, cette "réforme qui se veut ambitieuse" ne résoudra "pas tout du jour au lendemain" et mettra "plusieurs années pour se mettre en œuvre".

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