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Assurance chômage : le calendrier très serré fixé par le gouvernement

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Assurance chômage : le calendrier très serré fixé par le gouvernement
Assurance chômage : le calendrier très serré fixé par le gouvernement Assurance chômage : le calendrier très serré fixé par le gouvernement (France 3)
Article rédigé par France 3
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Sur le plateau du 12/13, le journaliste David Boéri fait le point sur l'ouverture des négociations entre le patronat et les syndicats pour réformer l'assurance chômage.

Emmanuel Macron a promis plusieurs mesures fortes. Les discussions sont ouvertes, mais il va falloir aller vite. "C'est un vrai sprint : les partenaires sociaux se sont donnés six semaines pour parvenir à un compromis d'ici le 15 février, avec un projet de loi qui sera présenté au printemps, et un vote au Parlement avant l'été", explique sur le plateau du 12/13 le journaliste David Boéri. "Une réforme menée au pas de charge alors que c'est la plus ambitieuse, 60 ans après la création de l'assurance chômage. Emmanuel Macron a donc changé sa méthode : contrairement aux ordonnances sur le travail, il leur demande de trouver des solutions en laissant plus de place à la négociation", ajoute-t-il.

Encadrement des contrats courts, ouverture de l'assurance chômage...

Quelles sont les mesures actuellement en discussion ? "C'est d'abord l'ouverture de l'assurance chômage : comment la rendre universelle en l'ouvrant aux travailleurs indépendants et aux travailleurs démissionnaires ? Il y a ensuite l'encadrement des contrats courts, pour éviter les abus sur les CDD, qui finissent par coûter très cher à l'assurance chômage ; c'est le sujet le plus sensible, le patronat ne veut pas en entendre parler, et le gouvernement promet un système de bonus-malus si la discussion n'aboutit pas. Autre thème qui divise : le renforcement du contrôle des chômeurs. Là, il reste à trouver les modalités pratiques pour appliquer cette promesse d'Emmanuel Macron. Enfin, la gouvernance de l'Unedic, avec un système universel désormais en partie financé par l'impôt, par la CSG ; l'État souhaite renforcer son rôle. Avec ces cinq grands thèmes, le calendrier de ces six prochaines semaines s'annonce très serré", conclut David Boéri.

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