Bonus-malus : la colère du patronat
Le patronat affûte sa réponse. Il est vent debout contre le bonus-malus sur les contrats courts. Les entreprises qui abusent de ces contrats seront pénalisées en 2021. Un dispositif prévu dans la réforme de l'assurance chômage.
Les industriels de l'agroalimentaire lancent leur contre-attaque. Fleury Michon, Bonduelle ou encore Lindt... Plus d'une centaine d'entreprises interpellent le Premier ministre. Dans une lettre ouverte, elles demandent à être exclues du système de malus qui pénalise le recours aux contrats courts. "Quand vous fabriquez du chocolat, du saumon fumé ou du foie gras, il y a forcément une saison pendant laquelle nous avons besoin de contrats saisonniers", explique Catherine Chapelain, directrice générale de l'association nationale des industries agroalimentaires.
Augmenter les cotisations chômage
Pour les entreprises de l'agroalimentaire, taxer les sociétés qui font couramment usage aux CDD reviendrait à augmenter le coût du travail dans le secteur. Un système de bonus-malus qui prévoit d'augmenter les cotisations chômage seulement pour les entreprises qui utilisent plus de CDD que les autres au sein d'un même secteur. Seuls les comportements abusifs seront sanctionnés. Pour les syndicats, la gronde des patrons est donc injustifiée.
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