Réforme des retraites : la réforme n'est "pas justifiée" et "injuste" pour certains, selon le président de la CFE-CGC
Ce qu'il faut savoir
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"S'il y a un report de l'âge légal à 64 ou 65 ans, la CFDT se mobilisera." Le secrétaire général du premier syndicat français, Laurent Berger, a accusé le gouvernement, mardi 3 janvier, de préparer "les mesures les plus dures de ces 30 dernières années sur les retraites". La réforme n'est "pas justifiée" et "injuste" pour certains, ajoute le président de la CFE-CGC, François Hommeril, à la sortie d'une réunion à Matignon avec la Première ministre, Elisabeth Borne. Suivez notre direct.
La retraite à 65 ans, "pas un totem" pour Borne. Sur franceinfo, mardi matin, Elisabeth Borne s'est montrée ouverte à la négociation, avant de débuter dans l'après-midi ses rendez-vous avec les partenaires sociaux pour discuter de la future réforme des retraites.
"Nous n'irons pas au-delà des 43 années de cotisations." Si le recul de l'âge légal de départ à la retraite reste une base pour la réforme du gouvernement, la Première ministre affirme en revanche que "les 43 années de cotisations prévues dans la réforme Touraine pour avoir une retraite à taux plein" restent la règle. Quant à "l'âge qui permet à quelqu'un qui n'a pas eu une carrière complète de partir sans décote", il "ne bougera pas" et "restera à 67 ans".
Le calendrier de la réforme connu. La réforme sera présentée officiellement "le 10 janvier", a confirmé Elisabeth Borne mardi sur franceinfo. Elle sera examinée "en Conseil des ministres le 23 janvier", avant un "débat à l'Assemblée nationale début février". La Première ministre souhaite que le "texte soit voté avant la fin du premier trimestre, pour une entrée en vigueur à la fin de cet été", conformément à ce qui avait été annoncé en décembre par l'exécutif.
Pour la CFE-CGC, "le gouvernement se mêle beaucoup trop de ce qui ne le regarde pas". François Hommeril, président de la CFE-CGC, a demandé sur franceinfo à l'exécutif de laisser "les partenaires sociaux (...) faire leur boulot". Reçu lui aussi mardi après-midi, il juge "qu'il n'y a aucune urgence" à faire cette réforme.