Emploi : être berger le temps des vacances
En pleine nuit, à plus de 2 000 mètres d’altitude à Val Thorens (Savoie). Quand d’autres jeunes sont sous les spots des boîtes de nuit, Andy Villiod allume sa lampe frontale. À 4 heures du matin, il est l’heure de traire 60 chèvres. Berger est un job d’été que le natif de la vallée a commencé à 15 ans. Après les chèvres, place aux vaches. Que le temps soit bon ou mauvais, il faut toujours s’occuper des animaux, qui sont parfois récalcitrants. "Parfois, c’est compliqué", précise Andy. Formé pour être paysagiste, il est pisteur secouriste l’hiver, puis devient berger pendant l’été.
Cinq nuits par semaine sur place
Après une longue matinée, c’est l’heure du petit-déjeuner pour Andy, sa collègue et son patron. Il dort en tout cinq nuits par semaine dans le refuge. "J’ai vu tout de suite qu’il y avait cette fibre. C'est aussi un travail mental", affirme Valentin Suchet, éleveur chez Pépé Nicolas. Justine Guyon, qui est dans la même équipe qu’Andy est dans le même cas.
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