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Emploi : le télétravail, sujet de discorde entre employés et patrons

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Emploi : le télétravail, sujet de discorde entre employés et patrons
Article rédigé par France 3 - A-C. Le Sann
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Alors qu'en France, les salariés souhaiteraient obtenir plus de jours de télétravail, les patrons y sont réfractaires. Il est cependant devenu une condition d'embauche chez les jeunes.

Démocratisé pendant la pandémie de Covid-19, le télétravail est venu bouleverser l'organisation des entreprises. Trois ans après, une étude montre que la France figure parmi les pays les plus réfractaire. "En France, on télétravaille en moyenne 0,6 jours par semaine. C’est en dessous de la moyenne mondiale de 0,9 jours. Chez nos voisins, les champions incontestés du télétravail sont les États-Unis et le Canada avec 1,6 jours par semaine. La France est loin du podium, elle arrive avant-dernière devant la Grèce", explique la journaliste Anne-Claire Le Sann.

Une embauche parfois conditionnée 

Mais alors, pourquoi la France est-elle si réticente ? "Ça coince entre salariés et patrons. Les salariés souhaiteraient plus que doubler leur temps de télétravail pour atteindre 1,4 jours par semaine. Ils n'y voient que des avantages, comme le gain de temps et des économies sur les transports. Les patrons aiment le présentiel, notamment dans les PME. Ils veulent conserver le contrôle sur les salariés", poursuit-elle. Mais les mentalités évoluent. "Le télétravail est maintenant rentré dans les mœurs. En France le télétravail est adopté et désormais, les jeunes en font une condition d'embauche. Le travail oui, mais pas au détriment de son bien-être", conclut Anne-Claire Le Sann.

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