Emploi : les salons de coiffure manquent de bras
Dans un salon de coiffure de Lyon (Rhône), les coiffeurs ne sont ni salariés ni patrons du lieu. Ils sont locataires de leurs fauteuils, dans un espace partagé spécial beauté et bien-être. Cette flexibilité est appréciée de professionnels. Claire Joseph-Angélique est allée jusqu’à vendre son salon il y a neuf mois pour ce modèle. “C’est vrai que je peux m’arrêter de travailler, et je n’aurai pas de loyer à payer. (...) Là, je peux réserver à l’heure, à la journée, à la demi-journée ou au mois”, se réjouit-elle.
Les coiffeurs traditionnels dénoncent une concurrence déloyale
Cette liberté séduit de plus en plus de jeunes coiffeurs. Plus d’un coiffeur sur trois est autoentrepreneur, de quoi inquiéter les coiffeurs traditionnels, qui peinent déjà à recruter. Dans un salon de Lyon, des clients sont refusés faute de personnel. Cette nouvelle pratique peut être vue comme une concurrence déloyale, notamment du fait de l’absence de TVA pour les coiffeurs indépendants.
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